Publié dans Société

Fête des pères - Célébrée malgré les difficultés

Publié le vendredi, 13 juin 2025

Demain, ce sera la fête des pères ! De nombreuses familles malagasy se préparent à sa célébration, chacune ayant sa manière. « Comme chaque année, la fête des pères est plus discrète par rapport à celle des mères. C’est tout juste une habitude de la célébrer », selon Rivosoa Tantely, mère de famille. Cette année, le contexte économique complique encore les choses. 

 

« Beaucoup de foyers ont un budget limité. De plus, la fête des pères tombe à la même période que le 26 juin, la Fête nationale. Cela rend l’organisation encore plus difficile », a-t-elle déclaré. Pourtant, l’esprit de cette fête demeure. Dans les villages comme dans les villes, les églises, les associations, les écoles et parfois les entreprises organisent des événements. Les pères, les grands-pères, les pasteurs ou les maires sont souvent mis à l’honneur. « Ce sont des figures respectées au sein de la communauté », a ajouté Rivosoa. Les enfants, surtout les plus jeunes, participent avec enthousiasme. A l’école, ils fabriquent des cadeaux faits main. « Ma petite fille a fabriqué une chemise et un chapeau en papier avec sa maîtresse. Elle est déjà prête pour la fête », a-t-elle raconté avec fierté.

Fabriqué avec amour

Même si les moyens financiers sont modestes, les Malagasy tiennent à marquer le coup. Les cadeaux choisis sont simples mais utiles : une chemise, une ceinture, une montre ou des chaussures. Ce sont les intentions qui comptent le plus, mais pas vraiment la valeur matérielle du cadeau. Certaines familles organisent un programme dans la journée. Selon elle, « le matin, on fêtera mon mari, et l’après-midi on ira visiter mon père et mon beau-père ». Ces moments permettent de renforcer les liens et de montrer la reconnaissance envers les pères de famille. A Madagascar, la fête des pères se veut sobre. Mais elle est riche en émotion. Rivosoa rappelle que l’essentiel ne se trouve pas dans le prix d’un cadeau. « Ceci est présent dans les gestes, le temps partagé, les mots énoncés du fond du cœur », a-t-elle ajouté. Car ce qui compte vraiment, c’est l’amour sincère envers les papas.

 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Ne lâchons point !
    Continuez toujours de croire ! C’est vrai qu’entre le mirage et le réel, il n’y a qu’un fil. Mais, entre le réel et le mirage, il existe tout un monde à domestiquer, tout un système à apprivoiser et toute une approche ou toute une technique à maîtriser ! Quoi qu’il en soit, ne lâchons point ! Les Barea continuent sur leur lancée. Les poulains de Corentin Da Silva Martins, le coach franco- portugais, continuent d’émerveiller. A cette allure, la « petite Barça de l’Afrique », les Barea, comme on aime les appeler ainsi ailleurs, fera un parcours digne des formations favorites des éliminatoires du Mondial 2026. En effet, ayant défait tour à tour pour le compte de la 7 ème journée les Fauves du Centrafrique par 2 buts à 1 et pour le compte de la 8 ème journée les Sao du Tchad par 3 buts à 1, tous deux…

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